Interventions vasculaires dans la Drôme et l'Ardèche

Angiographie

L’angiographie est un examen qui consiste à visualiser les vaisseaux d’une partie de votre corps. Cet examen qui est réalisé par un médecin radiologue, assisté d’un personnel paramédical, va aider les équipes chirurgicales à choisir le traitement qui sera le mieux adapté à votre cas.L’angiographie est réalisée pour rechercher une anomalie des vaisseaux pouvant expliquer vos symptômes. Il peut s’agir d’un rétrécissement ou d’une occlusion totale d’une artère mais, aussi, d’une éventuelle malformation des vaisseaux ou de toute autre maladie.

En fonction des cas et, avec votre accord, l’examen sera réalisé sous anesthésie locale ou sous anesthésie générale.
Une anesthésie sera faite au point de ponction au niveau de l’artère utilisée (pli de l’aine le plus souvent), afin d’introduire dans l’artère un petit tuyau en plastique appelé cathéter.
Ce cathéter sera ensuite dirigé par le médecin radiologue dans les artères à explorer, sous contrôle à l’aide d’un écran de télévision. Ce cathéter servira à injecter un liquide que l’on appelle « produit de contraste iodé », qui permettra de voir les vaisseaux en leur donnant une sorte de coloration.
En fin d’examen, le cathéter est retiré de l’artère, puis celle-ci est comprimée ou occluse par un système de fermeture pour éviter tout hématome.

Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité, comporte un risque de complication.

 

Avec les techniques modernes, l’angiographie est un examen sûr. Cependant, ces angiographies peuvent parfois entraîner des complications qui restent cependant rares. Il peut s’agir de risques locaux (au niveau du point de ponction), des risques généraux et de risques thrombo-emboliques.

 

Localement, au niveau du point de ponction, il peut se produire un hématome qui se résorbera en deux à trois semaines. Tout à fait exceptionnellement, des lésions de l’artère peuvent nécessiter un traitement complémentaire.

 

Sur un plan général, les risques sont dus à l’injection du produit iodé.
L’injection peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité. Elles peuvent être plus sévères et se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes. Le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000.

  • Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont notamment possibles chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète, myélome, etc.).
    Des modalités particulières seront observées pour les patients qui ont présenté de graves manifestations allergiques et pour ceux qui ont une fragilisation rénale. Ces patients doivent se signaler au moment de la prise du rendez-vous. De plus, les diabétiques prenant des biguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) doivent également le signaler car ce traitement doit être interrompu durant quelques jours.
  • Les risques thrombo-emboliques :
    Le cheminement du cathéter dans les artères peut entraîner l’occlusion de celles-ci ou une occlusion à distance par l’intermédiaire d’une embolie (caillot sanguin, plaque d’athérome qui migre…).
    Au niveau des membres, une telle occlusion se traduit habituellement par une violente douleur, alors qu’au niveau cérébral, cela peut être responsable d’un accident vasculaire (attaque) pouvant entraîner une paralysie définitive ou transitoire. Ces accidents sont très rares et tout est fait pour les éviter ; lorsqu’ils surviennent, un traitement d’urgence médical ou chirurgical est le plus souvent indiqué. Le risque de mort est exceptionnel.

 

Au total, le risque de présenter un accident grave ou définitif peut être, en moyenne, évalué entre 0,5 et 1 %, en fonction de votre état de santé initial et de la maladie qui justifie l’examen.
Les bénéfices attendus de l’examen qui vous est proposé naturellement sont largement supérieurs aux risques que cet examen vous fait courir.

 

Dans certains cas, l’angiographie sera associée à un geste de radiologie interventionnelle visant, soit à désobstruer une artère en injectant un médicament visant à détruire un caillot ou en dilatant cette artère à l’aide d’un ballonnet (angioplastie), soit au contraire à obstruer une malformation (embolisation sélective). Si une telle association est envisagée, le médecin radiologue qui vous prend en charge vous donnera, à ce sujet, toutes les explications.

 

Vous serez surveillé, pour vérifier en particulier qu’il n’existe pas de saignement à l’endroit de la ponction. Les membres de l’équipe médicale vous diront à quel moment vous pourrez boire et manger. Ils vous expliqueront pendant combien de temps vous devrez rester allongé.
Afin d’éviter le risque d’hématome à l’endroit de la ponction artérielle, en général au pli de l’aine, il vous est demandé de rester allongé pendant plusieurs heures sans plier la cuisse du côté où la piqûre a été faite.
Si la ponction a été faite au pli du coude, on vous demandera de ne pas utiliser ce bras pendant plusieurs heures (en particulier pour la toilette).

Si l’examen est réalisé en « ambulatoire », c’est après une période d’observation de quelques heures que vous pourrez retourner chez vous, accompagné.
Vous ne devez pas conduire vous-même votre voiture au retour, ni prendre seul les transports en commun.

 

  • vous devez vous détendre et vous reposer durant 24 heures ;
  • vous devez boire de l’eau (2 litres par 24 heures) ;
  • vous devez garder le pansement placé au niveau de la ponction durant 24 heures ;
  • vous ne devez pas conduire pendant les 24 premières heures et éviter d’effectuer des exercices physiques intenses au cours des 48 heures qui suivent l’examen ;
  • il vous est recommandé de ne pas fumer.

 

Si besoin, reprenez contact avec nous.

  1. Vous commencez à saigner à l’endroit où le cathéter a été introduit (en cas de saignement, allongez-vous et appuyez sur la zone du saignement ou faites appuyer par une personne de votre entourage).
  2. Vous constatez un changement de couleur, de volume ou de température au niveau de la zone de ponction de l’artère
  3. Vous avez des douleurs, une sensation de froid, une modification de la sensibilité, ou un changement de couleur du bras ou de la jambe concerné par la ponction artérielle.
  4. Vous avez une boule qui persiste au niveau du point de ponction dans les semaines qui suivent l’examen.
  5. Vous avez de la fièvre ou des frissons

Angioplastie

Cette intervention consiste à reperméabiliser les artères atteintes de rétrécissement ou d’occlusion en les dilatant à l’aide d’un petit ballon.
Dans un premier temps, une angiographie permet de repérer avec précision la situation de la lésion à traiter.
Le déroulement est identique à l’angiographie.

Embolisation

Sous le terme d’embolisation, on regroupe habituellement les interventions qui ont pour but de boucher les vaisseaux sanguins qui nourrissent une lésion, ou de boucher une lésion portée par un vaisseau.

La nature des lésions embolisées est très variable : il peut s’agir de malformations congénitales des vaisseaux, de lésions secondaires à un traumatisme ou de tumeurs. Chaque maladie est particulière et vous ne devez pas vous comparer à des membres de votre entourage ayant bénéficié d’une embolisation ou à des patients actuellement hospitalisés pour ce traitement.

Une embolisation est réalisée par une équipe médicale formée à cette technique. Il s’agit d’une technique identique à celle de l’angiographie (ou artériographie) utilisée pour le diagnostic.


Après une piqûre (ou « ponction ») faite au niveau d’une artère (le plus souvent l’artère fémorale), que l’on sent battre au pli de l’aine, un cathéter (petit tuyau en plastique) est introduit dans les vaisseaux. Parfois plusieurs « portes d’entrée » sont nécessaires, il faudra alors faire plusieurs ponctions (dans les deux artères fémorales, dans une artère fémorale et une artère du cou dénommée « carotide »…).
Le cathéter sera ensuite dirigé dans les vaisseaux par le médecin-opérateur, sous contrôle visuel, radiologique, à l’aide d’un écran de télévision. Ce cathéter servira à injecter un liquide que l’on appelle « produit de contraste iodé », pour voir les vaisseaux de la région à traiter. Par ce cathéter, on pourra éventuellement monter un tuyau plus fin, qui sera placé au contact ou dans la lésion à traiter.
L’embolisation est réalisée à l’aide de matériaux choisis selon la nature de la lésion ; petites particules solides, liquides qui se solidifient dans la lésion, ou petits ressorts métalliques.


En plus de l’équipe neuroradiologique qui réalisera l’embolisation, un médecin anesthésiste-réanimateur vous prendra en charge. Ce médecin vous expliquera le choix de la méthode d’anesthésie utilisée.

Cette technique vise à occlure par de petites particules les artères nourricières du fibrome ce qui a pour effet d’entraîner sa régression.
Dans un premier temps est réalisée une angiographie des artères utérines, le largage des particules se faisant dans ces vaisseaux.


Cette intervention est réalisée par un radiologue entraîné à réaliser ce type de procédure peu invasive. Après avoir fait une anesthésie locale au pli de l’aine, il insère un petit cathéter dans l’artère après avoir fait un petit trou dans celle-ci (ponction artérielle). Le cathéter est guidé sous scopie jusqu’aux artères utérines et le radiologue y injecte de tout petits fragments de plastique, de la taille d’un grain de sable, qui vont occlure cette artère. En général, on réalise une embolisation des deux artères utérines (droite et gauche).


L’embolisation utérine nécessite une courte hospitalisation de quelques jours qui permet surtout de contrôler les douleurs qui sont à type de crampes et de sensation de pesanteur et parfois de fièvre. La récupération complète prend en général 1 à 2 semaines mais peut dans certains cas être un peu plus longue.


Les études montrent que 78 à 94% des femmes qui ont ce type de traitement ont une amélioration significative ou totale de leurs douleurs et des autres symptômes. Ce traitement est également efficace s’il y a de nombreux fibromes. On sait qu’il n’y a pas de récidive au moins jusqu’à 6 ans (c’est la période de suivi la plus longue à l’heure actuelle.

La plupart des femmes ressentent des douleurs modérées ou sévères pendant les premières heures. Dans certains cas, des nausées et de la fièvre sont observées.
Ces symptômes sont traités par des médicaments appropriés.
Dans quelques cas, des infections ont été décrites qui sont traitées par antibiothérapie.


Il a été également rapporté dans environ 1% des cas des lésions utérines nécessitant une hystérectomie.


La possibilité d’une ménopause précoce après l’embolisation a été rapportée dans quelques cas.

Le traitement endovasculaire des varicocèles est la méthode à utiliser, en première intention, vu son efficacité, l’absence d’hospitalisation et d’anesthésie générale et son moindre coût. Ses indications sont l’hypofertilité, le caractère douloureux ou inesthétique de la varicocèle. L’anatomie et les variations de la veine cave inférieure et des veines rénales sont importantes à connaître pour le cathétérisme.


L’embolisation utilise des ressorts, placés bas dans le pelvis et/ou produit sclérosant pour obtenir une thrombose de l’axe testiculaire au niveau pelvien haut et lombaire.


L’iconographie importante précise la technique et les éventuelles difficultés : des effractions et des spasmes sont sans conséquence.


Les complications sont rares ; quelques douleurs lombaires ou pelviennes peu intenses (6 à 12 h) sont possibles, une rare réaction du plexus pampiniforme à la sclérose sera traitée par anti-inflammatoires.


L’échec technique est inférieur à 1%. La vraie récidive (1%) est rare. La réalimentation de la varicocèle par des veines pelviennes ou inguinales peut survenir (3%).


Un contrôle échographique avec le praticien sera réalisé à 1 mois et un spermogramme à 4 mois, en cas de varicocèle traitée dans le cadre de l’infertilité.
Complications possibles à tout geste d’embolisation

  • Localement, au niveau du point de ponction, il peut se produire un hématome qui se résorbera en deux à trois semaines. Tout à fait exceptionnellement, des lésions de l’artère peuvent nécessiter un traitement complémentaire.
  • Sur un plan général, les risques sont dus à l’injection du produit iodé utilisé pour le repérage artériel. L’injection peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité. Elles peuvent être plus sévères et se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; par exemple, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000.
    Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont notamment possibles chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète, myélome, etc.).
  • Des modalités particulières seront observées pour les patients qui ont présenté de graves manifestations allergiques et pour ceux qui ont une fragilisation rénale. Ces patients doivent se signaler au moment de la prise du rendez-vous. De plus, les diabétiques prenant des iguanides (Glucinan®, Glucophage®, Stagid®) doivent également le signaler car ce traitement doit être interrompu durant quelques jours.

Le cheminement du cathéter dans les artères peut entraîner l’occlusion de celles-ci ou une occlusion à distance par l’intermédiaire d’une embolie (caillot sanguin, plaque d’athérome qui migre…).
Au niveau des membres, une telle occlusion se traduit habituellement par une violente douleur alors qu’au niveau cérébral, cela peut être responsable d’un accident vasculaire (attaque) pouvant entraîner une paralysie définitive ou transitoire. Ces accidents sont très rares et tout est fait pour les éviter ; lorsqu’ils surviennent, un traitement d’urgence médical ou chirurgical est le plus souvent indiqué. Le risque de mort est exceptionnel.


Au total, le risque de présenter un accident grave ou définitif peut être, en moyenne, évalué entre 0,5 et 1%, en fonction de votre état de santé initial et de la maladie qui justifie l’examen.