Radiographie avec produit de contraste

Prendre rendez vous

La clinique Pasteur à Guilherand : 04 75 81 13 13.

Pour demander un rendez-vous, vous devez disposer à vos côtés de l’ordonnance ou du courrier de votre médecin. Ces examens se pratiquent à la clinique Pasteur.

Principe

La radiographie a été pendant longtemps le seul et principal moyen d’investigation radiologique. Malgré le développement des moyens d’imagerie plus modernes (échographie, scanner et IRM) elle garde une place centrale en radiologie et reste souvent incontournable en première approche diagnostic et dans le suivi. Elle garde une grande pertinence diagnostique lors de l’utilisation de produits de contraste :

Explorations digestives

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    Transit oeso-gastro-duodénal ou TOGD

    Le transit œsogastroduodénal est une exploration qui sert à mettre en évidence des lésions de l’œsophage, de l’estomac ou de la partie supérieure de l’intestin grêle.

    Cet examen est complémentaire de la fibroscopie œso-gastrique pour mettre en évidence d’éventuelles lésions ou pour contrôler les résultats d’une intervention chirurgicale. Actuellement il est beaucoup pratiqué en contrôle post-opératoire de chirurgie bariatrique ou chirurgie de l’obésité.

    Déroulement

    Un produit à base d’iode, opaque aux rayons X, sera utilisé et administré par la bouche (sulfate de baryum ou produit de contraste hydrosoluble). Ces agents de contraste permettent de repérer le tube digestif supérieur lors des radiographies par rayons X.
    Pendant l’examen, vous serez tantôt debout, tantôt allongé sur la table d’examen selon la région étudiée. C’est un examen rapide qui n’est pas fatigant. La durée de l’examen est d’environ 15 minutes.

    Préparation pour l’examen

    Il faut être à jeun strictement (sans boire ni manger ni fumer) durant les six heures précédant l’examen.  Malgré cette précaution, il peut arriver que l’estomac soit encore plein et le radiologue pourra alors décider soit d’annuler l’examen soit de mettre une sonde dans l’estomac pour aspirer le liquide.

    Après l’examen vous pourrez vous nourrir normalement.

    Complications éventuelles

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
    Les complications du transit œsogastroduodénal sont exceptionnelles :

    • réaction allergique au produit de contraste absorbé
    • fausses routes qui traduisent le passage du produit de contraste dans les voies aériennes supérieures qui peut être responsable de symptômes respiratoires
    • passage du produit de contraste à travers la paroi du tube digestif en cas de perforation

    Dans des cas très exceptionnels, ces complications peuvent être sérieuses.

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    Transit du grêle

    On recherche un obstacle ou un rétrécissement de l’intestin.

    Principe

    Il faut absorber du produit de contraste par la bouche.
    On réalise régulièrement des clichés pour suivre la progression dans l’intestin grêle.
    Lorsque la totalité de l’intestin est opacifié, cela peut prendre presque 3 heures, on réalise des clichés sur les différentes parties de l’intestin, que l’on étale avec une compression douce.

    Complications éventuelles

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
    Les complications du transit de l’intestin grêle sont exceptionnelles :

    • réaction allergique au produit de contraste absorbé
    • passage du produit de contraste à travers la paroi du tube digestif en cas de perforation

    Dans des cas très exceptionnels, ces complications peuvent être sérieuses.

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    Lavement colique

    Le lavement au produit de contraste permet de voir des lésions du côlon (gros intestin).

    Principe

    L’examen se fait essentiellement en position couchée. Il consiste à prendre plusieurs radios après avoir rempli l’intestin avec un liquide opaque aux rayons X.
    Celui-ci est introduit à l’aide d’une canule, par l’anus. Pendant l’examen on pourra également insuffler de l’air pour déplisser les parois du côlon.
    La durée de l’examen est en moyenne de 20 à 30 minutes.

    Complications éventuelles

    Tout acte médical sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication.
    Les complications du lavement au produit de contraste sont très rares : blessure de la paroi intestinale ou d’un organe voisin. Ces complications sont graves et nécessitent souvent une opération chirurgicale urgente. Si vous constatez des douleurs au cours de l’examen, il faudra le dire immédiatement au radiologue.
    Des réactions de type allergique sont également possibles, mais elles restent exceptionnelles et sont le plus souvent sans conséquences.
    De petites douleurs, supportable, sont habituelles.

Explorations urinaires

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    Urographie intra-veineuse

    Cette technique consiste à injecter du produit de contraste iodé dans une veine puis de réaliser des clichés de l’abdomen en position couché pendant environ une demi-heure.

    Cet examen est de plus en plus réalisé au scanner (Uro-scanner).

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    Cystographie :

    La cystographie est une radio de la vessie et de l’urètre.

    Principe

    L’examen utilise des rayons X et un produit à base d’iode injecté directement dans la vessie à l’aide d’une sonde.

    Déroulement

    Un examen cytobactériologique des urines vous sera precrit en vue de la réalisation de l’examen, à pratiquer 48 h avant .
    Avant l’examen, Veuillez à effectuer une toilette soigneuse. Un nettoyage antiseptique sera également effectué dans la salle de radiologie immédiatement avant l’examen.

    Le produit sera le plus souvent introduit dans la vessie à l’aide d’une sonde par l’urètre (cystographie rétrograde chez la femme ou l’homme). Ce moment peut provoquer une sensation d’irritation.

    Les radios sont d’abord réalisées pendant le remplissage de la vessie. Dans un second temps, pour étudier l’urèthre, des clichés seront pris au moment où on vous demandera d’uriner dans un récipient tout en restant sur la table de radio.
    La durée de l’examen est de 45 à 60 minutes.

    Après l’examen

    Une petite gêne pour uriner, le soir de l’examen, ou la perte d’une goutte de sang ne doivent pas vous inquiéter.
    En revanche, si vous avez des brûlures importantes en urinant, des urines teintées de sang, de la fièvre, ou des difficultés persistantes pour uriner, contactez votre médecin traitant ou le service de radiologie à la clinique Pasteur.

Explorations Gynécologiques

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    Hystérographie (cathétérisme tubaire)

    L’hystérographie est une radiographie de l’utérus et des trompes.

    Principe

    Elle consiste à introduire par le vagin un produit opaque aux rayons X dans la cavité utérine et à prendre plusieurs clichés radiologiques.
    Elle apporte des renseignements utiles en complément de l’échographie qui étudie mal la cavité utérine et les trompes.

    Elle est surtout pratiqué dans l’exploration des hypofertilités, afin de déterminer la perméabilité et l’état des trompes, ce qui sera déterminant pour la prise en charge, en cas de désir de grossesse.

    Déroulement de l’examen

    L’examen commence par un examen gynécologique. Il est précédé d’une toilette antiseptique de la vulve et du périnée.
    L’injection du produit est réalisée à l’aide d’un système stérile dans le col de l’utérus après désinfection.

    Des clichés sont réalisés au cours de l’injection lente du produit de contraste dans l’utérus et les trompes.
    Dans certains cas comme dans les bilans d’infertilité par obstruction des trompes, l’introduction d’un cathéter dans les trompes peut compléter l’hystérographie (cathétérisme tubaire). Ce geste complémentaire sera décidé par le médecin radiologue avec votre accord et celui de votre médecin traitant.

    La durée de l’examen peut varier en fonction de votre anatomie et du nombre de clichés nécessaire, soit environ 20 minutes ou plus si un geste complémentaire de cathétérisme des trompes est envisagé.

    Préparez l’examen

    Votre rendez-vous sera fixé dans les 12 premiers jours du cycle : après les règles et avant l’ovulation. En cas de doute, n’hésitez pas à nous poser des questions.
    Un traitement antibiotique préventif peut vous être prescrit pour une durée de quelques jours. Un dosage des b-HCG est systématique avant l’examen (examen contre-indiqué en cas de grossesse).

    Apportez le jour de l’examen :

    • la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)
    • les résultats de votre examen concernant les analyses qui auraient été demandées
    • le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM …)
    • la liste écrite des médicaments que vous prenez

    Vous devez vous rendre à votre rendez-vous à jeun depuis 2H.
    Vérifiez que l’examen a bien lieu dans les 12 jours qui suivent vos règles.

    Quels sont les risques de l’examen

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
    Les incidents les plus couramment rencontrés sont :
    Des douleurs pelviennes, à type de crampes, transitoires, qui sont atténuées par la prise de médicaments anti-spasmodiques.
    De faibles saignements dans la journée qui suit la réalisation de l’examen.

    Des risques très rares peuvent survenir :

    • Un malaise passager avec sueurs froides et parfois perte de connaissance très transitoire.
    • Le réveil d’une infection génitale dont le risque sera réduit par un traitement antibiotique préventif en cas d’infertilité.
    • Des manifestations d’allergie au produit iodé, très rares, car le produit n’est pas injecté par voie veineuse.
    • Exceptionnellement (moins de 1% des cas), une perforation de la trompe peut compliquer un geste de cathétérisme visant à désobstruer une trompe

Explorations Ostéoarticulaires

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    Arthrographie

    Cet examen est important pour visualiser l’intérieur d’une articulation.

    Il concerne toutes les articulations des membres supérieurs et inférieurs. Il est couplé la plupart du temps avec un scanner (arthroscanner) réalisé au décours de l’arthrographie.
    Il permet de réaliser éventuellement, une infiltration intra-articulaire, dans le même temps en profitant de la ponction initiale sans refaire de piqure. Ces arthro-infiltrations sont réalisées sur prescription du médecin qui a demandé l’examen.

    Principe

    Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation. Des clichés radiographiques permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation.

    Déroulement

    L’examen se fait en position allongée. La peau est d’abord désinfectée.
    La piqûre est momentanément un peu désagréable et peut être réalisée avec une légère anesthésie locale. L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, on pratique des radiographies, puis la plupart du temps avec un scanner (arthroscanner).

    Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre

    Préparez l’examen

    Avant l’examen, il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau

    Il est important de préciser si vous avez :

    • une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés
    • un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? Il pourrait être nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps.
    • une allergique à certains médicaments ou pommades.
    • eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ?
    • Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?

    D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.
    Vous pouvez manger normalement. Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

    Après l’examen, limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement).
    Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures.
    Si besoin, reprenez contact avec votre radiologue.

    Complications possibles

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
    Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.

Explorations Neurologiques

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    Saccoradiculographie ou myélographie lombaire

    Cet examen consiste à opacifier le canal rachidien (centre de la colonne vertébrale). Son but est de rechercher ce qui pourrait comprimer un ou plusieurs nerfs et expliquer vos symptômes.

    Principe

    Cet examen est le seul qui permette d’explorer la colonne vertébrale et les nerfs en position debout, or c’est dans cette position que les nerfs souffrent particulièrement. Le scanner et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permettent également d’explorer les nerfs mais ont l’inconvénient de ne le faire qu’en position couchée.

    Déroulement de l’examen

    Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications.

    L’examen consiste à faire une piqûre dans le dos, plutôt désagréable, mais très supportable. L’injection du produit iodé, nécessaire pour voir les nerfs, n’entraîne pas de douleur mais simplement une sensation d’écoulement de liquide. Une fois l’injection réalisée, il vous sera demandé de vous mettre debout pour effectuer les clichés radiologiques.

    L’examen est long (environ 30 minutes ) car il faut prendre de nombreux clichés radiologiques, mais l’aiguille n’est laissée en place que quelques minutes.

    Un scanner est réalisé au décours de l’examen (myéloscanner) en position allongée sur le ventre. Le produit injecté s’éliminera spontanément, en quelques heures, car il est soluble dans l’eau.

    Préparez votre examen

    L’examen peut être pratiqué à l’occasion de votre hospitalisation ou en ambulatoire (sans hospitalisation).
    Dans ce dernier cas, nous vous recommandons de venir accompagné, et de ne pas rester seul pendant les 24 heures suivantes, y compris pendant la nuit. Il est formellement déconseillé de conduire vous-même pour regagner votre domicile.

    Avant l’examen, Il est recommandé de bien se laver la peau avec un savon liquide désinfectant par exemple.

    Il est important de préciser si vous avez :

    • une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés
    • un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ? Il pourrait être nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps.
    • une  allergique à certains médicaments ou pommades.
    • eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ?
    • Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?

    D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.

    Le jour de l’examen, vous devrez manger normalement (ne venez pas à jeun). La veille et le jour de l’examen il faut boire beaucoup (2 à 3 litres dans la journée pour préparer une bonne hydratation.
    A l’exception des médicaments que l’on vous aurait précisément demander d’arrêter, vous prendrez normalement vos autres traitements.
    Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant l’examen.

    En cas de fièvre et/ou des douleurs importantes, nous appeler sans délai, ou contacter votre médecin traitant.

    Complications éventuelles

    Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?

    Il est rarissime que l’injection d’un liquide iodé déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.
    Il n’est pas rare q’une sensation d’évanouissement, ou même un évanouissement, survienne ; cela est sans gravité mais n’hésitez pas à signaler au personnel qui sera prêt de vous toute sensation anormale.

    Quelles complications pourraient survenir après l’examen ?

    Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication.
    Dans les jours qui suivent, des maux de tête, parfois importants, sont possibles. Ceci est devenu rare depuis que l’on utilise des aiguilles extrêmement fines. Dans ce cas, il vous faudra consulter votre médecin ou nous prévenir pour qu’un traitement puisse vous être prescrit pour diminuer ces douleurs.

    Une fièvre et/ou des douleurs importantes pourraient faire craindre une infection. Cette complication est tout à fait exceptionnelle, et nous prenons toutes les précautions pour l’éviter. Elle pourrait être très grave si elle n’était pas traitée rapidement (risque de décès). Au moindre doute, vous devez donc nous contacter très rapidement.